« Antonietta : lettres à ma disparue » de Gérard Haddad

« Lettres à ma disparue », ce sont les mots d’un mari pour sa femme dont la mémoire s’étiole petit à petit. Dire que j’ai été émue par ce récit serait un euphémisme, il m’a complètement bouleversée !

Dès le début du roman, le diagnostic tombe : Alzheimer a jeté son dévolu sur Antonietta. Son cher et tendre raconte, avec amour et tendresse, comment la maladie s’est invitée dans leur vie, altérant leurs habitudes et projets, mais jamais leurs sentiments. Il nous livre sans retenue, mais avec le plus grand respect pour elle, la dégradation de l’état de son épouse. Des premières alertes jusqu’à cette fin de vie tellement différente de celle qu’il aurait aimer lui offrir. Avec des hauts et des bas, des espoirs et des déceptions. Et cette satanée pandémie qui n’a rien amélioré…

Ayant vécu avec ma grand-mère qui a été rongée par le même mal, j’ai été particulièrement touchée car j’ai reconnu certains signes, certaines scènes qui m’étaient familières. Je n’ose imaginer ce que l’auteur a ressenti en voyant ainsi sa moitié se transformer complètement. Elle qui aimait tant voyager, rouler à bicyclette, lire, … Autant des choses qu’elle abandonnera petit à petit.

L’auteur a une très belle plume, je n’ai pu retenir mes larmes… Un texte poignant dont je retiendrai un passage en particulier pour conclure :

Je lance un appel à tous les couples. Aimez-vous très fort. C’est l’essentiel d’une vie. Le reste est hével havalim, folie et vanité.

Merci à Babelio et aux éditions du Rocher pour cette belle découverte !

Un commentaire Ajouter un commentaire

  1. Chicky Poo dit :

    Je crois que je ne pourrai pas lire ça. Mon grand-père a eu Alzheimer et ça me ferait certainement trop de peine :/

    J’aime

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